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Ce n’est pas un entretien à bâtons rompus, c’est un échange, une longue discussion entre le photographe suédois Anders Petersen et le fondateur de l'Agence et de la Galerie VU', Christian Caujolle, sur la photographie, sur la vie, les valeurs, les influences, celles de Christer Strömholm, de Daydo Moriyama…
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Collection «Juste entre nous»
Ce n’est pas un entretien à bâtons rompus, c’est un échange, une longue discussion sur la photographie, sur la vie, les valeurs, les influences, celles de Christer Strömholm, de Daydo Moriyama…
L’essentiel dans le cas d’Anders Petersen est de restituer sa parole, avec ses hésitations, ses magnifiques doutes, ses convictions, son authenticité, sa détermination. Il se met généreusement à nu, sans esquive, butte sur un mot, éclate de rire, avale une gorgée de bière, puis affirme: «je suis chaotique. Mais c’est sans doute ce qu’il faut».
L’ancien élève et ami de Christer Stromhölm reste comme toujours attaché à l’humain, à son énigme, à sa solitude et à la profondeur des sentiments complexes qu’il a su mettre en évidence aussi bien à l’hôpital psychiatrique qu’en prison. Pour aboutir à cette profonde
«vérité», il vit avec ceux qu’il photographie. Il résume parfaitement le dilemme qui est le sien: «Je sais que pour faire de bonnes photographies, pour être à la distance juste, il faut que j’aie un pied dedans et un pied dehors. Mon problème, c’est que je finis toujours par avoir les deux pieds dedans!»
Cela date du tout début, quand, en 1967, il s’installe pour trois ans dans un bistrot du port de Hambourg, le café Lehmnitz, hanté par les marins en goguette, les prostituées, les paumés et les alcooliques du quartier. Là, on boit, on danse, on s’aime, on pleure, on chante. Anders vit là, prend des photos au vol et dresse un portrait bouleversant d’une humanité en dérive qu’il aime profondément. Et il révèle, dans des situations de marginalisation, une intensité et une vérité rares des sentiments.
«Poète d’un monde souvent noir, raisonnable à sa manière parce qu’excessif, Anders Petersen est en constante prise de risque.»
Christian Caujolle.