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Livre signé
Série réalisée dans le cadre d'une résidence pour le Festival Les Femmes s'exposent à Houlgate 2020.
Avec le soutien de VU/Abvent et du Fonds Régnier pour la Création.
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Les villas néo-normandes de la Côte Fleurie captivent par leur audace architecturale. À Houlgate, beaucoup d’entre elles sont agrémentées d’un bow-window. En 2019, invitée en
résidence par le festival photographique Les Femmes s’exposent, Daisy Reillet a eu l’idée de « passer les murs » : elle a saisi les avancées vitrées, simultanément, dehors/dedans. Les douze premiers "portraits" ont été réalisés à l’occasion de cette résidence. Aujourd’hui, ce sont trente-quatre villas qui sont réunies dans un beau livre qui vient de sortir, aux éditions Cahiers du Temps, avec le soutien de l’Agence VU’ / groupe Abvent et du Fonds Régnier pour la Création.
« Le bow-window comporte plusieurs pans vitrés en forme d’arc. Il rompt la verticalité des façades, piège la lumière, évase le panorama, amplifie l’espace intérieur. Sa vocation panoramique dicte l’orientation de la façade principale et le destine à être la proue naturelle du salon, ce lieu central de vie, d’échange, de loisirs et de détente. On peut n’y rien faire, y rêver, méditer, contempler, et bien à l’abri des intempéries jouer au guetteur-spectateur. On est dedans et on se projette dehors. Et, justement, du dehors le bow-window par sa large surface vitrée laisse entrevoir un soupçon de vie intérieure. Des silhouettes s’y dessinent, parfois le décor se devine ou se laisse imaginer. Le rôle s’inverse, le spectateur est dehors et se projette un peu dedans. C’est ce face-à-face qui unit deux environnements opposés, cet intérieur-extérieur, ce dialogue visuel et muet que la photographe Daisy Reillet a cherché à capter. » Michel Lerossignol (historien houlgatais, auteur de la préface)
« Le travail de Daisy Reillet est un travail de photographe. Curieux et voyeur, il ne dénonce rien d’autre que le plaisir de l’œil. Reportant sans fard ni maniérisme l’imagerie d’un objectif cru pour nous aider à croire, cette série binocu- laire du dehors et du dedans simultanés produit le relief d’une stéréoscopie drôle, émouvante, étrange ou impro- bable, que l’intelligence de l’œil raconte avec l’immédiateté et l’évidence du regard. » Xavier Soule (architecte DPLG)