Ferdous Ismail

Sea Beach

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Livre signé

  • Éditeur : Ni Liang - Imageless, 2023
  • 850 exemplaires
  • Couverture semi rigide, 156 pages, 280 x 200 mm, 700 grammes
  • ISBN : 978-3-9822439-4-8

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Les plages du monde entier ont leur propre culture, un mélange naturel de traditions locales et de ce que les touristes ont à offrir. C’est ainsi que les plages développent leur personnalité distincte et Cox’s Bazar – la plus longue plage naturelle du monde située au Bangladesh – a sa propre identité. J’ai grandi à Dhaka, une ville composée essentiellement de béton. Cox’s Bazaar était et est toujours la destination de vacances la plus palpitante du Bangladesh. La plage sert de melting pot à la culture bangladaise. C’est un endroit où toutes les classes sociales peuvent s’offrir des vacances. Jusqu’à mes vingt ans, c’était mon seul lien avec la culture de la plage et de l’océan.

La plage de 96 kilomètres de long nichée à l’extrémité sud du Bangladesh, le long du golfe du Bengale, est nettement différente de ses voisines régionales comme Pattaya en Thaïlande ou Goa en Inde. Les touristes viennent à Cox’s Bazar dans leurs plus beaux accoutrements, s’approchant délicatement du rivage, impatients de tremper leurs pieds dans les écumes salées apportées par la marée. Ils se tiennent comme des pèlerins à la fin d’un voyage, se contentant de regarder l’horizon de l’autre côté de la mer.
Les marchands itinérants cherchent des acheteurs potentiels parmi la masse de touristes, offrant toute la gamme de bonbons ou des marchandises qu’ils possèdent. Il y a un manque notable d’urgence, comme si le temps lui-même avait préconisé de décharger les fardeaux de chacun sur la plage. Les enfants crient, et les parents les laissent s’amuser. L’air sent le sel et l’affection.

Après avoir vécu plusieurs années aux Etats-Unis, j’ai été surpris par la culture de Cox’s Bazar en y retournant. Je vois mes propres souvenirs se refléter dans les baigneurs qui ramassent des coquillages, font des sculptures de sable ou regardent les jeunes mariés prendre des photos sur le rivage. Je retrouve la même plage que celle que j’avais gardé en mémoire, mais cet endroit et la culture balnéaire bangladaise me surprennent encore.