Zones d’interventions précaires est un livre dans lequel les images photographient le texte, et dont le récit entend révéler les photographies. Le texte ne commente donc pas les photographies, les photographies développent le texte selon le temps d’une mémoire qui inscrit « l’événement photographique » dans une dimension fantasmatique.
L’iconographie choisie voudrait restituer le devenir photographique d’une mémoire. Le travail photographique de Jean-Michel Fauquet est la fidèle reprise des arts de la mémoire.
Francis Cohen et Jean-Michel Fauquet proposent un livre qui ne cesse de disjoindre le regard et la vision, qui creuse l’écart pour nous détourner de la photographie.
L’enjeu serait le suivant : que peut-on voir d’une photographie qui nous regarde ? Comment orienter le regard ?
Un dispositif topographique oriente le parcours de l’œil à travers des zones qui proposent à l’œil des points de vue.